Que faire après le 22 avril 2007 ?

Publié le par Le Sanglier

Que Faire ?

C’est par cette question toute léniniste que l’on peut reformuler le constat fait par Camille Marie Galic dans le n° 2808 de l'hebdomadaire RIVAROL en date du 27 avril 2007 où, après une analyse un peu désabusée mais sommes toutes gentille pour le clan Le Pen, elle livre ceci : « … Le vote immigré existe en France où, s’ajoutant au vote juif (car on doit toujours garder à l’esprit que loin de s’annuler, les lobbies s’additionnent), il a montré qu’il était capable de bloquer la progression de ceux qu’il veut éliminer… Une situation dont il faudra tenir compte. En cherchant des moyens d’expression et d’expansion extra-parlementaires tout en restant strictement légaux. La quadrature du cercle. »

Il est plaisant de souligner en creux, n’en déplaise aux antifascistes patentés, que la soi-disant extrême-droite française a toujours été attachée à la démocratie et au parlementarisme. Alors que depuis très longtemps des signaux lui étaient adressés pour la mettre en garde à la fois contre l’incrustation profonde des pensées cosmopolites dans le corps social des « français de souche » et contre le poids grandissant des « néo-français » dans l’arithmétique électorale, elle s’en est tenu contre vents et marées au très maurrassien « politique d’abord ! » en limitant ce dernier à la compétition électorale. Le 22 avril 2007, avec le vote massif des allogènes en faveur de Ségolène Royal et la « boboïsation » avérée de la majorité des « français de souche » complètement formatés par un orchestre culturel et médiatique cosmopolite, l’évidence ne peut plus être masquée : il n’y aura jamais dans ce pays de changements politiques significatifs par la voie électorale.

Pour certains, ce n’est pas une découverte. Pour de nombreux identitaires il y a longtemps que l’action métapolitique, l’action culturelle, l’action sociale de terrain, l’action d’influence dans les réseaux de la nouvelle société de l’information paraissaient des leviers plus à même de faire bouger les choses. Il est juste intéressant de constater que la lumière commence à se faire dans les esprits des gros bataillons de l’extrême-droite conservatrice.

D’où la question intéressante, que faire pour disposer de « moyens d’expression et d’expansion extra-parlementaires touts en restant strictement légaux » ?

Voici en vrac quelques idées à creuser.

Sans doute faut-il toujours participer aux élections mais il faut changer l’approche de ces campagnes électorales. Jusqu’à présent, l’objectif était de faire le maximum de voix dans l’espoir, que nous savons désormais vain, de peser sur les choix étatiques. Il faut désormais concevoir une campagne électorale comme l’occasion d’une campagne publicitaire pour présenter des idées à un large public et recruter des militants pour élargir la base sociale de nos mouvements.

L’organisation politique de l’avenir ne devra être ni monolithique ni strictement politicienne. Il faut l’envisager comme une nébuleuse d’associations thématiques, de partis politiques, de groupes de pression, de mouvements à intérêts sectorisés, de collectifs ponctuels et ad hoc créés en fonction d’une circonstance particulière etc. ayant chacun leur autonomie et leur champ d’action mais unis par des liens personnels, la référence à un socle idéologique commun, voire la référence à une « marque de fabrique », une « franchise » inatteignable car non déposée. Non « strictement politicienne », cela signifie qu’elle ne se préoccupera pas uniquement de l’action politique mais aussi d’action sociale, culturelle, économique, éducative etc. Car le but est avant tout de structurer une large communauté sur des bases ethno-culturelles.

Il va falloir organiser et financer des lieux, permanents ou temporaires, qui auront pour but soit d’abriter des centres de moyens, soit des centres de rencontres, d’échanges et de ressourcement, soit des lieux de formation et de réflexion qui formeront autant de zones libérées, au sein desquelles, soit en permanence soit temporairement, l’influence du système ne se fera pas sentir.

Il faudra faire aussi un effort de professionnalisation et de durée pour rompre avec un amateurisme anarchisant et papillonnant, hélas trop souvent la marque de nos milieux. Nous avons un besoin urgent d’experts en technologie informatique, de l’Internet, des médias, du droit, de la finance et de la sécurité.

L’organisation politique de l’avenir ne devra pas non plus se cantonner à la France ou à l’un des vieux pays européens mais envisager des synergies, des complémentarités, des solidarités à l’échelle continentale européenne, voire à l’échelle planétaire dans toutes les zones de peuplement blanc européen.

Il faudra savoir aussi prendre des risques calculés : face à un système quasi totalitaire qui organise légalement la disparition des ethnies blanches européennes la dissidence est un impératif de légitime défense. En clair, sans heurter la lettre des lois ethnocidaires, il faudra imaginer les moyens d’en contourner l’esprit et de les rendre inopérantes. Il faut envisager également de redonner aux nôtre le goût et le courage des manifestations publiques en ciblant des objectifs ou des occasions spectaculaires, spécialement étudiés pour un écho médiatique.

Plusieurs pistes ici évoquées sont déjà explorées par divers groupes identitaires qui ont pris, à juste titre, leur inspiration chez les réseaux de l'ultra-gauche et des altermondialistes.

Pour être influent aujourd’hui, le nombre en valeur absolue (nombre qui est la norme des procédures démocratiques) n’est plus une condition nécessaire. Il faut seulement pouvoir peser fortement et ponctuellement sur des centres névralgiques ou médiatiques. L’écho obtenu alors est sans commune mesure avec le nombre réel dans la population globale.

Publié dans Politique

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